Tribunal pas banal

Mardi 14 et mercredi 15 mai, les 3° ont assisté à « un tribunal pas banal » proposé par l’antenne prévention MAIF de Châteauroux, dans le cadre du parcours citoyen et de l’ASSR2.

M. Thoreau, aidé d’Alexandre, en mission de service civique, ont dirigé la séance, qui a commencé par une 1ère information : on ne parle plus de BSR ( Brevet de sécurité routière) mais de permis AM1. Grâce au permis AM, un mineur peut conduire une mobylette, un scooter ou une voiturette sur la voie publique.

« -A combien peuvent monter ces véhicules ? » demande M. Thoreau. Un 45km/h est trouvé après plusieurs tâtonnements.

M. Thoreau, continue sur sa lancé de questions, et demande « s’il est possible de rouler au-delà de cette limitation ? » Là, la réponse se fait beaucoup plus rapide avec un «  oui, en débridant le moteur ! » donnée par nos 3°. Un rappel est alors fait à nos collégiens sur les dangers de ce type de « modifications » à savoir que les freins de ces véhicules sont conçus pour agir sur une vitesse de au grand maximum 65km/h et pas 90. Rappel est aussi fait, que sur un deux roues, la carrosserie qui reçoit l’impact en cas de collision, c’est bien souvent le conducteur !

La 2° partie de l’intervention concerne les différentes voies de passation du permis de conduire auto. Soit par conduite accompagnée dès 15 ans, soit en attendant ses 17 ans depuis le 01/01/2024.

Lors de la conduite accompagnée, il faut être reçu au code de la route, réaliser 20h de conduite minimum en auto-école. Lorsque le moniteur estime que le jeune est prés, il est confié à 3 accompagnateurs maximum, pour les 3000 Km de conduite, afin d’acquérir de l’expérience.

Ce que certains ne savaient peut-être pas est que si par « inadvertance », le jeune conducteur mineur réalisait un excès de vitesse, alors, ce serait l’accompagnateur qui serait considéré comme étant responsable de l’infraction, puisque le candidat ne possède pas encore de permis de conduire. La perte de points et le montant de l’amende à payer par l’accompagnateur dépendra de l’importance de l’excès de vitesse.

Une fois tous ces rappels réalisés, l’étape 3 avec le tribunal peut débuter, afin de faire prendre conscience aux collégiens que toutes actions a des répercutions. Répercutions qui peuvent être dramatiques au volant et que chacun est responsable de ses actes devant la loi.

Alexandre lance alors la vidéo d’un procès fictif dont les acteurs sont des ados mais où le juge joue son propre rôle.

Dans ce procès, l’accusé ayant bu beaucoup trop d’alcool et consommateur régulier de cannabis, cause un accident où un frère et sa sœur trouvent la mort et où un autre jeune fini tétraplégique.

Les élèves assistent à tout le procès.

M. Thoreau revient ensuite sur certains points comme les différentes manières de détecter la présence de drogue, ou le fait que les femmes réagissent plus vite et plus intensément aux effets de l’alcool que les hommes (point que nos 3° savaient tous !). Cela, pour entre autres, 2 raisons : car l’alcool se stocke dans les « masses graisseuses» comme la poitrine et car les femmes ont un litre de sang de moins que les hommes.

Pour finir, nos 3èmes découvrent 2 publicités « choc » diffusées par nos voisins suisses pour rappeler qu’ à vélo on ne fait pas non plus n’importe quoi sur la voie publique, et qu’avant de traverser, on regarde à droite et à gauche.

Dernier rappel : Celui qui conduit c’est celui qui ne boit pas !

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